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Le monde de Fabe
9 septembre 2013

"JOBS", un film à croquer...?

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La premiere question que je me suis posée en achetant ma place pour aller voir "JOBS", c'était:

- Faut-il vraiment être un fan de Steve Jobs pour apprécier le film?

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J'avoue ne pas connaitre le travail de ce monsieur, ne jamais avoir utilisé de produits qu'il a créé et ne pas connaitre non plus la marque qu'il a fondé...

(http://fr.wikipedia.org/wiki/Steve_jobs)

 

Non, je rigole! Je suis un dingue d'Apple depuis que j'ai posé les doigts sur un Apple II C au milieu des anées 80!

Et depuis, ça a (presque) toujours été l'amour fou. Ca dépendait de mes finances et vu qu'à l'époque, j'étais un adolescent sans le sou...

 

iMac-Bondi-Blue-1998

Mais dès que je suis devenu adulte, j'ai replongé: 

- En 1998, je faisais partie des premiers à acheter l'iMac à sa sortie.

Une véritable révolution dans le monde gris de l'informatique grand public.

Mais bon, il n'est pas uniquement question ici de mon amour pour cette pomme croquée.

 

Je voudrai quand même vous parler du film réalisé par Joshua Michael Stern, réalisateur très peu connu (et pour cause...)...

Le film commence alors que nous decouvrons un Ashton Kutcher (incroyable de mimetisme) présentant à une foule en délire l'iPod.

La scène se passe en 2001.

Puis pouf! flashback!

Nous partons à l'epoque ou Steve traine ses pieds nus à l'université (ou il ne suit plus vraiment les cours).

Il se cherche, vit avec sa petite amie de l'epoque et son meilleur pote.

Et à partir de ce moment-là, le film se résume à une suite de saynètes sans véritable lien.

Je pense que Stern voulait nous présenter plein de moments de la vie de Steve Jobs qui ont, peut-etre défini ce qu'il est devenu par la suite mais la réalisation est un peu baclée...

Si vous avez vu (et apprécié "The Social Network"), dites vous que vous n'aimerez probablement pas "JOBS".

Pourtant, tout y est:

  • un personnage passionnant
  • des moments clés
  • des elements dramatiques
  • de l'amour et de la trahison
  • de la colere et de la remise en question

Raconter l'histoire de Steve Jobs aurait pu être quelque chose d'interessant. A la maniere d'un "Ray", le héros ne se montre pas toujours sous son meilleur jour et ça le rend detestable. On a envie de voir s'il va changer. Mais le film manque cruellement de souffle.

Il y a les grands moments (la visite de Markkula au garage, l'éviction, le rejet de son enfant...)

Mais on s'ennuie un peu alors qu'il y avait encore tant à raconter et à montrer.

Les dialogues, trop alambiqués, m'ont perdu en route. Je ne suis pas fan des grandes tirades récitées.

Pourtant, de tout ceci émerge une agréable surprise: Ashton Kutcher.

Ce n'est clairement pas mon acteur préféré.Il n'a pas le charisme de Tom Hanks ou Will Smith. Mais il tire quand même son épingle du jeu. Son travail sur la gestuelle de Jobs est assez hallucinant; la facon de mettre ses meins en avant, la démarche, le look...

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Rien que pour ça, le film aurait mérité un autre sort.

Pour la petite histoire, un deuxième film est également en préparation. Ce dernier est soutenu par Steve Wozniak, l'autre fondateur d'Apple. On lui souhaite de réussir là ou JOBS a raté. Steven Jobs mérite un bon biopic.

Wozniak a reproché à ce film d'avoirinventé ou modifié certaines situations réelles. Il estimait ne pas avoir la palce qu'il méritait. Il est quand même bien présent tout au long du film et on démontre souvent que sans lui, rien n'aurait été possoble.

Cependant, il serait de bon ton de lui rappeler le titre du film...

 

Pour ma part, je suis sorti déçu de la salle. J'attends l'autre film pour me faire une idée.

Mais après avoir lu la biographie du grand Steve, je n'ai probablement pas besoin d'un film pour me faire une idée sur son travail...

 

Bref, il y a comme un pépin...

Ca vaut un généreux 2/5 sur l'échelle du popcorn.

 

POMME-Q

 

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