En lisant l'article suivant

http://www.zdnet.fr/actualites/galaxy-gear-un-taux-de-retour-de-30-chez-best-buy-39795107.htm,

je me suis fait la réflexion :

Un Samsung Gear tient (en théorie) moins de 7 heures en autonomie.

pourquoi nos produits ne sont-ils pas aussi performants et fiables qu'à la télévision?

Jamais Michael Knihght n'a été à court de batterie avec sa montre!

Jamais on ne l'a vu la recharger!

Pourtant l'utilisation qu'il en fait est en assez intensive.

vous connaissez "person of interest"?

voue avez vu tout ce qu'il fait avec son téléphone, John Reese?

des appels, du bluetooth, du wifi, de la géolocalisation, des photos...

je pense qu'on nous ment...

On nous fait croire des choses qui ne sont pas vraies. On abuse de notre geekerie et ça, depuis plus de trente ans...

Je ne peux plus laisser certaines entreprises vous abuser!

Je dois rétablir la vérité.

Google vous fait croire qu'ils ont inventé le principe d'une voiture qui se pilote toute seule? 

http://www.youtube.com/watch?v=Uft7FB-g0jI

Ce n'est qu'un mensonge!

Apple vous fait croire qu'elle a mis au point une intelligence artificielle capable de dialoguer, vous orienter et être un véritable assistant personnel?

http://www.youtube.com/watch?v=7O8id0k5w6g

Pareil, c'est faux!

Samsung et sony vous disent qu'ils ont créé la "montre connectée" qui prend des photos, permet d'appeler et de commander différents appareils technologiques?

Encore une fois, ce n'est pas vrai!

La vérité est ailleurs!

Ceux qui sont à l'origine de toutes ces révolutions techniques travaillent pour la F.LE.G (Federation pour la loi et le gouvernement), fondation mise en place par le milliardaire Wilton Knight.

http://k2000.tv.free.fr/?page=flag

Si vous ne me croyez pas, je vous invite à regarder la série des eighties

"K 2000".

tout y est!

Plus sérieusement (parce qu'on ne peut pas déconner tout le temps non plus),

je vais vous parler d'une de MES séries cultes, j'ai nommé "Knight Rider" ou "K2000" en version française.

Imaginée par Glen A. Larson (encore lui) en 1982, K2000 ( qui a duré  quatre saisons) nous raconte (je cite) :

Les exploits d'un chevalier solitaire dans un monde dangereux !

Le chevalier et sa monture !

Un héros des temps modernes, dernier recours des innocents, des sans-espoir, victimes d'un monde cruel et impitoyable !

http://www.youtube.com/watch?v=eLxVTONbdh0

Ce générique, mémorable, posait parfaitement les bases d'un show TV dont tout le monde se souvient.

Le héros, un certain Michael Long (policier de son état) est grièvement blessé à la tête par balle. Il est recueilli et sauvé par le milliardaire dont je parlais plus haut. Il subit une opération chirurgicale qui modifie son visage. Il devient donc Michael Knight : celui grâce à qui la FLEG combattra le crime sous toute ses formes.

Là où l'histoire devient intéressante, c'est lorsqu'il s'agit de parler de la "monture" du chevalier.

La fondation qui emploie notre justicier a donné vie au rêve de tout homme normalement constitué : KITT (Knight Industries Two Thousand), une voiture qui parle, réfléchit, se conduit seule, résiste aux balles, file à plus de 300 kilomètres par heure, saute par dessus les obstacles...

Et puis, elle a de la gueule, cette caisse!

 Pontiac Firebird Trans Am, modèle 1982

comme souvent dans les 80s, il y a un véhicule marquant dans l'histoire. C'est un point commun à de nombreuses séries dont nous nous rappelons encore aujourd'hui : Tonnerre mécanique, Supercopter/airwolf, Chips, L'agence tout risque/a-team, l'homme qui tombe à pic...

Ce qui fait aussi qu'on se rappelle presque trente ans après de ce feuilleton, c'est quand meme Michael Knight. 

Qui d'autre que David Hasselhoff (l'un des plus beaux gosses des années 80) aurait pu incarner notre chevalier solitaire?

Personne.

Tout simplement parce que personne n'avait une coupe de cheveux de mouton aussi brillante!

Je ne parle meme pas de la chemise ouverte qui laisse apparaitre un poitrail viril d'homme...

Grand, beau, athlétique, intelligent, séducteur...il avait de quoi plaire à toutes celles et ceux qui regardaient K2000.

Les personnages secondaires sont  plutôt intéressants. Je ne vais pas les décrire en détails, je vous invite à regarder quelques episodes.

(C'est bien ce que vous faites quand j'écris un truc, non????)

Devon Miles, le brad droit du richissime Wilton Knight est le parfait pendant de Michael : flegme britannique, un tantinet coincé, il ajoute un coté "paternel.

Bonnie, elle c'est la mécano. Ce qui est plutôt révolutionnaire pour l'époque. Elle aime bien Michael mais elle préférerait qu'il fasse plus attention à KITT.

Comme tout feuilleton américain, il faut un quota de noirs. Je vous présente donc Reginald Cornelius III (alias RC3). Comme le veut le stéréotype de l'époque, il vient du ghetto, a fait des bêtises et va se racheter. Bon, il sert un peu à rien...Mais on va quand même lui trouver deux ou trois trucs à faire...Apres tout, il est super intelligent...pour de vrai! 

Il ne manquerait plus qu'en plus, il soit con comme un manche!

Il y'a plein d'autres seconds rôles à voir mais il serait trop long d'en parler ici.

Au fil des épisodes, on se rend compte que la technologie est souvent au coeur des scénarios : la silicone valley, intelligence artificielle, informatique, microprocesseurs, jeux video...

C'était sacrément avant-gardiste pour une série dite "familiale".

C'est surement ce qui fait le charme de Knight Rider.

C'est une série policière standard qui utilise toutes les ficelles du 'buddy movie" (le chevalier ET sa monture...KITT était jouée par un vrai acteur et disposait de vrais dialogues) mais qui se projette vers l'avenir en abordant des thèmes futuristes pour l'époque.

On a tous rêvé de conduire une voiture comme celle-ci!

Et puis, faut l'avouer...qui n'a jamais fait semblant de parler à sa montre?

Meme si ça a pris un coup de vieux, je peux regarder K2000 en 2013 et prendre du plaisir. C'est assez drôle (bon, ne vous attendez pas à du Seinfeld non plus!), il y a de l'action grand public, des cascades, du suspense, de l'émotion, de l'amour, de la technologie...

Je ne vous ai pas parlé de KARR (l'autre voiture intelligente mais sans scrupule), Goliath (le camion indestructible), April Curtis (la mécano de la saison 2) Garthe Knight (Michael knight version bad boy)...

On passe outre les incohérences scenaristiques qui se multiplient au fil des épisodes (pourquoi l'hélicoptère arrive pile poil pour sauver notre héros dès le premier épisode, par exemple?) pour ne retenir que l'essentiel : on passe un bon moment!

Ne pensez même pas à regarder la nouvelle versions sortie en 2008. Il manque la magie de la version originale. 18 épisodes plus  tard (c'est beaucoup quand même...), elle a définitivement disparue. Et ce n'est pas plus mal.

K 2000, moi j'achète!

(Enfin, bon, ça fait un moment déjà que je les ai acheté...).

Si je vous parle de "Colt Seavers", est-ce que ça vous parle?

Si vous n'avez pas la trentaine bien tassée, il est fort possible que cela ne vous dise absolument rien.

Il est pourtant le mythique héros (et je pese mes mots!) de la série télévisée, "L'homme qui tombe à pic" ("The Fall Guy", en VO) datant du début des années 80 (1981, pour être précis).

Cette série, qui a duré cinq saisons, est une des multiples créations de Glen A. Larson.

Ce nom ne vous dit rien (encore?!)...

Pourtant, il s'agit du scénariste (et producteur) de nombreux shows télé des années 80 tels que (au hasard) :

-  Magnum (le privé moustachu qui conduit une Ferrari), K2000 (la voiture qui se conduit toute seule) ou encore Manimal (l'homme qui se transforme en panthère, serpent ou en aigle).

L'histoire de "l'homme qui tombe à pic" est simple.

Le héros, Colt, (incarné par Lee Majors, également connu pour son rôle de Steve Austin alias "l'home qui valait trois milliards")  est un cascadeur professionnel à Hollywood.

A chaque fois qu'il ne tourne pas de films, Colt met sa veste de chasseur de primes et part vivre des aventures trépidantes accompagné de ses deux amis, Howard (le pote mignon et un peu neuneu) et Jodie (La copine blonde ultra-sexy).

Cette image apparait à la 57ème seconde du générique (pour les connaisseurs)

En résumé, une série qui fleure bon les 80s.

Mais sinon, qu'est-ce qui fait que 30 ans après (et 112 épisodes plus tard), on se rappelle d'une série aussi banale, en apparence?

Et bien, je dirai que cela tient en 3 points.

1) Le générique (en version française notamment) dont les paroles me semblent toujours aussi obscures, même aujourd'hui.

http://www.youtube.com/watch?v=UJnf6d1V0j8

http://fr.lyrics-copy.com/generiques-tv/lhomme-qui-tombe-a-pic.htm

2) l'ambiance de la série 

Ca sent bon la série familiale des années 80 : De la bagarre et des cascades pour le fiston, un beau gosse pour la mère et la fille, une blonde californienne pour papa. Y en a pour tout le monde! 

3) La voiture du héros, Colt.

Elle ne doit pas être facile à garer, celle-là...

Au volant de son 4x4 GMC 1500, il saute, dérape, fait la course et virevolte sur le bitume.

Il fait son boulot de cascadeur!

Ce tout-terrain aux impressionnantes roues géantes a marqué les esprits des jeunes garçons que nous étions.

Certains d'entre nous (pas de nom mais ils se reconnaitront...) lui avait meme donné le nom de "cascadeuse"...

Si on part du principe qu'une dépanneuse sert à "dépanner", il est tout à fait logique de dire qu'une caisse qui sert à faire des cascades peut être appelée une "cascadeuse"...Le raisonnement se tient. 

Que retenir de cette série Old School?

Pas de prise de tête en regardant The Fall guy, pas d'entorse au cerveau, que du fun.

Et ça, ça n'a pas de prix.

Et si je revoyais "Man of steel"? Que se passerait-il, au juste?

Je serai probablement affalé dans mon canapé avec ma meilleure moitié à mes cotés.

Bon, pour ceux qui n'ont pas trop suivi, "M.O.S", c'est la version 2013 de Superman. Réalisé par Zack Snyder (on aime ou on déteste), le film avait vocation à dépoussiérer l'histoire de l'homme d'acier afin de la remettre au gout du jour mais (car il y en a un, de mais) aussi tâter le terrain afin de lancer la franchise "Justice League" au cinéma.

http://www.youtube.com/watch?v=T6DJcgm3wNY

Pour schématiser (en très très très gros), la Justice League est à DC Comics ce que the Avengers est à Marvel : une équipe regroupant les meilleurs super-héros de l'éditeur. 

Ok. Revenons-en à mon canapé. 

Superman, on ne le présente plus. Il vient de loin (très loin) puisqu’il est né sur Krypton, aujourd’hui disparue. Il est le dernier rescapé de son espace. Il est envoyé sur Terre alors qu’il est encore tout bébé afin d’échapper à la destruction de Krypton. Il atterrit dans le Kansas, sur la propriété de Martha et Jonathan Kent, gentils fermiers sans enfant. Il grandit en découvrant peu à peu ses pouvoirs et devient un héros qui va veiller sur notre chère planète bleue.

Mais comme je le disais, il y a quelques semaines (avant que je n’arrête d’écrire sur ce blog), de nos jours, il est de plus en plus souvent question de réécrire les histoires tant connues de nos héros préférés. Et Clark Kent ne va pas y échapper...

Au premier visionnage, j’avais énormément apprécié ce long métrage. Qu’en serait-il si je le revoyais à présent?

Et bien, je ne changerai pas d’avis.

Pourtant, j’appréhenderai différemment le film.

Il est découpé en deux parties bien distinctes l’une de l’autre. 

Au début, le réalisateur de «300» met en place son histoire. Ma femme trouverait que ça parle beaucoup (voire beaucoup trop?). Aurait-elle raison? Les avis divergent sur ce point. En effet, il est important de bien mettre au place l’histoire et la psychologie des personnages. Ca prend du temps, beaucoup de temps. On se rend compte, à ce moment que les films de super-héros sont clairement devenus des films devenus des films AVEC des super-héros. La nuance est importante. Finies les scènes d’action du début à la fin! Place aux narrations plus complètes!

Donc pendant plus d’une heure et demie, on suit le parcours de Clark (qui se cherche), Loïs Lane (qui LE cherche), des Kent (qui ne veulent pas qu’on le cherche) et Zod, le méchant de l’histoire (QUI VA LE TROUVER!).

Le mythe de l’homme au S sur la poitrine est réinventé. Sans vouloir spolier, la façon que Loïs a de découvrir que Clark est superman change...radicalement. Il n’est plus question de longue initiation puisque Clark n’utilise pas ses pouvoirs pendant son enfance...sauf pour prendre le bus (façon de parler).

Ma femme, grande fan de la série «Smallville» dirait que l’histoire est trop différente de la version que tout le monde connait. Elle n’aurait pas tort.

Mais ça n’enlève rien aux qualités de M.O.S.

Et puis, quant arrive la seconde partie, tout change. On assiste à des combats digne de Dragon Ball Z. L’ensemble est très spectaculaire et puis, on les attend tellement que ça fait plaisir. On est pas déçus.

Les acteurs, puisqu’il faut en parler, sont plutôt bien choisis : de Henry Cavill à Kevin Costner en passant par Michael Shannon («I will find him!!!!»), il jouent tous juste. Le seul bémol est pour Amy Addams, dont je trouve la version de la célèbre journaliste trop timide. Je préfère sans hésitercelle de Smallville! C’est un personnage essentiel, fort et intelligent. Pas un petit bout de femme fragile...

En résumé, toujours aussi bon.

J’attends avec impatience la suite dans 1 an et demi (2015). Le film réunira Superman ET Batman. On ne sait pas encore s’ils seront partenaires ou adversaires (comme dans The dark knigt returns). On sait juste que Ben Affleck (anciennement Daredevil dans le film raté du même nom) a décroché le rôle ; ce qui a provoqué un tollé sur le web (notamment à cause de Daredevil). J’ai confiance en lui. Et puis, de toute façon, je n’ai pas le choix.

Bref...Man of steel est un super film. Il suffit juste de rentrer dans l’histoire. 

Si je le matais sur mon canapé, je suis certain que ma femme irait se coucher avant la fin. Pas moi...

4,5/5 sur l’échelle du popcorn.

vivement la sortie en Blu-ray...

PS : cadeau

http://www.journaldugeek.com/2013/10/18/tous-les-easters-eggs-de-man-of-steel-reveles/