Lorsque Steve Jobs entre sur la scene du Yerba Center, il est accueilli par une "standing ovation" mémorable. Il traverse de graves soucis de santé mais pour rien au monde, il n'aurait laissé sa place à quelqu'un d'autre. Ni Tim Cook, son fidèle bras droit, ni Phil Schiller ou Jony Ive n'auraient pu l'empêcher de présenter la "révolution technologique" qu'il s'apprête à montrer au monde entier.

Après les "updates" habituels sur le nombre d'Apple Stores ouverts, le nombre de visiteurs qui y sont venus ainsi que certains chiffres de ventes exceptionnels, Jobs decide de lancer pour de bon la conference.

Pour lui, Grace aux ipods, iPhones ainsi qu'à une grande majorité des Macs vendus, Apple est devenue la premiere société de produits électroniques mobiles devant Sony et Samsung...Rien que ça. Apple sait faire parler certaines données chiffrées à son avantage mais il faut avouer que le maître de cérémonie n'a pas tort : la gamme de produits d'Apple est fabuleusement mobile!

Cependant, il semble manquer un chainon à cette solide chaine...Un élément qui se situerait entre l'iphone (ultra-mobile mais limité dans ses fonctions du fait de son écran) et le macbook (ultra-puissant mais limité du fait de sa taille).  

Bien évidemment, je sais à quoi vous pensez en lisant ces lignes (Tablettes phones, phablettes...appelez les comme vous voulez, ces telephones de grande taille...) mais dites-vous qu'en informatique, la vérité d'hier n'est pas forcément celle de demain.

Quel pourrait être l'appareil qui rassemblerait les qualités du telephone à celle de l'ordinateur?

ET si c'était...l'iPAd?! 

Les fuites ont vu juste : Apple présente une tablette!

Une tablette (comme en faisaient de très mauvaise manière d’autres grandes marques telles que HP ou Samsung)...

Mais à quoi cela pourrait-il servir? 

A aller sur Internet sans s'encombrer d'un ordinateur, à communiquer sans s'encombrer d'un telephone, à envoyer des emails sans s'encombrer d'un ordinateur, à jouer à des jeux mobiles sans s'encombrer d'un telephone...Bref, à faire tout ce que vous faisiez deja mais de façon plus simple et plus légère.

Lorsque la firme de Cupertino rentre sur un marché, c'est (le plus souvent) pour prendre un produit et le sublimer à sa manière. Ainsi, comme je le dis plus haut, elle n'a nullement inventé la tablette. Le  concept de cet appareil n'est que le rejeton des Palm et autres Newton.

N'oublions pas que c'est très souvent le pix d'achat qui parle à l'acheteur lambda.

Mais Tim Cook a une vision là-dessus.

"Price is rarely the most important thing. A cheap product might sell some units. Somebody gets it home and they feel great when they pay the money, but then they get it home and use it and the joy is gone."

En bon francais, cela donnerait : "Le prix est rarement la chose la plus importante. Un produit bon marché peut se vendre en grande quantité. Une personne va  le ramener chez elle toute contente du prix auquel elle l'aura payé. Mais une fois qu'elle commence à s'en servir, ce n'est plus du tout pareil."

Il faut le reconnaitre, l'experience de l'iPad est exceptionnelle (à l’époque comme maintenant): l'interface est léchée, l'écran est grand et lisible, la puissance est au rendez-vous...Mais surtout Apple met à disposition tout le savoir faire lié à son écosystème (App Store en tête) et cela n'a pas de prix.

Les produits à la pomme croquée correspondent à une idée du genre "nous voulons faire cela de telle façon. On peut faire comme tout le monde mais ce que nous avons derriere la tete, c'est de faire comme ça et pas autrement."

Ca plait ou non...On peut cependant reconnaitre une vraie identité. 

Une identité visuelle qui inspire par son succès...Apple est la pionnière des solutions viables! C'est elle qui lance les tendnaces...Petite preuve en image?

Et bien, ce cheminement de pensée, nous le retrouvons dans la confection minutieuse et haut de gamme de l'Apple Watch.

Je sais encore ce que vous vous dites : les montres connectées existent déjà depuis quelques temps. L'année dernière (2014, donc), il s'en est vendu la quantité faramineuse de...1,8 million (dont 1,2 dans la deuxième partie de l’année;  semestre pendant lequel les sociétés telles que LG ou Samsung ont multiplié les modèles afin d’inonder le marché avant l’arrivée d’autres grands acteurs tels que…). Ce marché est jeune.

A titre indicatif, il s'est vendu 75 millions d'iPhones sur le dernier trimestre fiscal 2014. Si, comme pour l’iPhone, Apple arrive à capter 1% des possesseurs de smartphones…

Sauf erreur, le 24 Avril prochain, ce marché va changer en profondeur.

Comme le marché des tablettes après le 27 janvier 2010….Souvenez vous de ces deux dates. Elles feront date dans l’histoire de l’informatique « grand public ».

On parie?

Tout d'abord, merci à tous ceux qui ont continué à visiter cette page malgré mon absence (très très) prolongée!

Peut-être intéresse t'elle plus les gens que ce que j'imaginais...

Mais si vous êtes passés par hasard, n'hésitez pas à revenir!

J'ai décidé de reprendre (un peu) ma plume numérique pour vous parler de quelque chose qui n'est pas du tout dans mon univers

(mais que j'ai vu sur grand écran) :

FIFTY SHADES OF GREY!

OUi, il est bien question de cette "fan-fiction" très chaude devenue une trilogie aux millions de ventes mondiales.

OUI, moi, je suis allé au cinéma voir l'adaptation de ces bouquins, étendards du "soft porn pour mères de familles"!

Et voilà ce que j'en ai à dire...

Tout d'abord, vous êtes vous deja demandé ce qu'il s'était  passé après que Cendrillon (pauvre fille sans amis et maladroite) ait dit oui à son prince charmant (bel homme à qui le monde appartient)?

N'avez vous jamais été curieux(se) de ce qui se passerait à la fin de Pretty Woman lorsque le destin de Vivian (jeune femme entretenue par un monsieur riche, séduisant et plus vieux) bascule "du bon coté"?

Ne vous êtes vous pas dit que "Twilight" était bien trop sage alors qu'il y est constamment question de "ménage à trois" (à prononcer à l'américaine)?

Si vous avez répondu affirmativement  à chaque question (ou si vous voulez juste lire les conneries que je m'apprête à balancer...),

voici (en quelque sorte), une forme de réponse. 

Mettez tout cela dans un mixer et le cocktail s'appellera "fifty shades...".

Dans "Fifty shades", la rencontre impromptue entre la jeune, maladroite et inexpérimentée Ana et le jeune et beau milliardaire Christian Grey donne lieu à une escalade de jeux sexuels et une relation amoureuse tendue basée sur le SM (plus le S, d'ailleurs).

Christian a des secrets qu'il veut faire découvrir à son élue...Il a même une salle de jeux. Et il n'y a ni grand écran ni PS4 dedans, si vous voyez où je veux en venir...

En gros, c'est un psychopathe qui a probablement vécu un traumatisme dans son enfance.

Alors, oui, ça parle de cul! Pourtant, il ne se passe pas grand chose pendant le film, mis à part les "scènes". 

C'est juste que tout ça ne colle pas trop.

L'histoire est terriblement cousue de cordes rouges et de liens de serrage.

Les acteurs principaux respectent le cahier des charges mais ne sont pas particulièrement bons. On me souffle dans l'oreillette qu'un autre acteur aurait dû obtenir le rôle principal.

A part ruiner sa carrière en étant catalogué comme "christian Grey" à vie, je ne suis pas convaincu que cela ait été un bon choix de carriere pour Ian "Vampire Diaries" Somerhalder. Daniel "Harry Potter" Radcliffe est entièrement d'accord avec moi.

De toute façon, l'histoire est bien trop bancale. La rencontre, le moment où il va la chercher dans le bar...

Il est plus plausible de voir un film avec un raton laveur flingueur et un arbre humanoïde qui parle (un peu) que d'imaginer qu'un homme multimilliardaire entouré de secrétaires bombes sexuelles s'amouracher d'une godiche à qui il parle à peine dix minutes.

Et puis, ce qui passe à l'écrit ne passe pas forcément bien visuellement. 

Il n'est pas question de juger ce qui est bien ou pas en terme de fantasme(s) mais

les scènes sexuelles sont relativement dérangeantes. 

J'ai du mal à comprendre l'interdiction uniquement aux moins de douze ans.

J'ai, après réflexion, un véritable souci avec "cinquante nuances de Grey".

Il faut être honnête, le message passé par toute cette histoire est assez gênant

: l'argent fait le bonheur (et rend beau). Certaines femmes sont superficielles.

C'est ce que renvoie le film, lorsque l'on analyse le comportement de l'héroïne et de sa meilleure amie. Dommage de véhiculer ce genre de stéréotypes à notre époque...

Ce n'est clairement pas mieux que les femmes-objets dans un James Bond (ou un clip de rap, au hasard...) mais là, l'auteur est UNE auteure...

Par exemple, si tu es vendeur dans un magasin de bricolage, tu auras toujours moins de chances de séduire une femme 

qu'un richissime beau gosse qui débarque de nulle part. Je ne parle même pas de si tu es rentré dans la "zone d'amitié" de la demoiselle que tu convoites...

 Se pose une autre question plus profonde (sans jeu de mot) et bien plus importante :

Jusqu'où peut-on aller (physiquement et mentalement) par amour?

Le sacrifice et le don de soi rendent-ils l'amour plus fort?

Cela mérite réflexion.

Pour en revenir à l'histoire, on me souffle à l'oreille que le long métrage est fidèle au Best-Seller. Ça ne me donne toujours pas envie de le lire, alors...

Peut-être par curiosité. Mais j'ai bien trop de films Marvel à voir!